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Conseil général à Ambert : même présent il est absent… un comble !


La cérémonie de commémoration du 19 mars 1962 a été révélatrice de l’image que donne le Conseil général à Ambert : alors que Mylène Chapuis a déposé une gerbe au nom du Conseil général, représentant Jacquie Douarre qui n’était pas présent, sa participation a été identifiée par la presse comme celle d’une « adjointe au maire d’Ambert ».

En fait, l’image médiatique est le triste reflet de l’action réelle du Conseil général sur Ambert : nulle. Et ce ne sont pas les journalistes qu’il faut incriminer, ils rendent compte de ce qu’ils voient, d’ailleurs fort bien localement…

Après un an de mandat cela conduit à s’interroger sur une telle invisibilité :

– soit sur le rôle du Conseil général : après tout, si ça n’intéresse personne et que ça semble ne servir à rien, on supprime…

– soit sur l’implication des élus sur le terrain après leur élection : quelles actions ont été entreprises, quelle démarches réalisées ?… Rien : et pourtant ce travail de conseiller général est nécessairement celui d’une équipe : qui soutient Jacquie ? La femme invisible ? Pourtant les sujets ne manquent pas, de la compétence même du Conseil général, ici tout particulièrement. Heureusement d’autres acteurs s’engagent, sur le terrain de l’économie et/ou du monde associatif notamment… mais quel sentiment de solitude doit être le leur devant si peu de reconnaissance de leur engagement.

Rassurons-nous, le travail de proximité qui n’est pas fait ici permet à d’autres, hors du Livradois-Forez, de bénéficier des aides, des prestations, en un mot de l’appui au développement qu’on est en droit d’attendre du Conseil général. Réjouissons-nous donc pour ceux qui s’engagent ailleurs tandis que d’autres s’endorment ici.

2 réponses à “Conseil général à Ambert : même présent il est absent… un comble !

  1. Les électeurs ont choisi un homme, qui est membre d’un système.
    Ne disait-il pas lui même, le soir de son élection, qu’il ne pourrait pas être présent, peu importe les causes ou les motifs. Une élection est une chose sérieuse. On élit pas un homme pour lui faire plaisir, pour lui assurer un revenu, voire une retraite, on élit un homme pour qu’il conduise une action, pour qu’il défende les intérêts des membres de sa circonscription, je ne parle surtout pas de ses électeurs, je parle des femmes et des hommes du canton.

    Une fois l’élection terminée, celui qui a été désignée doit représenter l’ensemble du territoire qui l’a porté à ce poste. Le silence de cet élu, le fait qu’il ait été désigné par des instances de son parti, signifie peut-être une volonté effectivement d’endormir le canton au profit d’autres. Les voies du seigneur et maître sont impénétrable.
    La seule question qui demeure est : faut-il continuer ainsi?
    Le réveil sera alors certainement trés dur.

  2. La seule solution, il démisionne, ne pouvant pas et ne sachant pas remplir sa tache.

Répondre à DUPARC Philippe Annuler la réponse.

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