1300 invitations aux élus de l’arrondissement, 8 élus présents et une quinzaine de personnes au total autour du député André Chassaigne, des représentants du CDDSP et de DEHBA.
De quoi rester perplexe face au peu d’intérêt manifeste vis-à-vis d’enjeux majeurs pour notre territoire. Dommage car, si la lecture des faits est différente (nous refusons pour notre part la stigmatisation par principe de l’Etat, fréquente dans ce contexte, et dénonçons l’absence de courage parfois des politiques locaux lorsqu’il s’agit de développer le territoire) la menace est bien réelle pourtant et pour tous : le flou est plus qu’artistique sur le devenir de l’hôpital d’Ambert…
La solution passe forcément par une mise en commun de l’information disponible pour être à égalité avec nos interlocuteurs et construire un véritable projet cohérent de territoire. Des solutions existent, elles émergent de ces échanges, et ne sont pas forcément liées à des coûts financiers insurmontables.
Quelle stratégie pour développer notre territoire dans ce domaine ?

Il ne faut pas s’étonner de ce désintérêt relatif vis à vis d’un sujet pourtant d’une réelle importance. Les élus commencent à prendre conscience de l’inefficacité de leur député… grande gueule certes, mais résultat sur le terrain … quasi nul.
Se réunir ce n’est jamais inutile si ces réunions débouchent sur du positif…, avec notre député ce n’est que très rarement le cas. On cause, on cause, on critique, mais rien ne change… et les services hospitaliers continuent de se dégrader. Grand dommage.
L’effet Chassaigne n’est plus ce qu’il était……..
Concernant l’hôpital , les écoles de chirurgiens forment désormais des spécialistes.
Pour sauver l’hopital d’Ambert il faut un chirurgien avec une spécialité, qui pourrait intervenir pour les urgences si nécessaire.
Qu’en penses vous?
A Mr Daniel Forestier,
L’Etat se trompe de ne pas former des chirurgiens généraux adaptés aux besoins de la chirurgie de proximité des villes de petites tailles, puisque la moitié des opérations fréquentes non lourdes peuvent être faites par le même chirurgien sur différents organes et appareils du corps humain. Il suffit qu’il soit formé et adapté aux opérations de proximité et des urgences.
Mais sachez qu’il y a encore 300 chirurgiens généraux polyvalents qui servent dans les hôpitaux généraux en France. Dire qu’il n’y a pas de chirurgiens généralistes n’est que de la désinformation en raison d’une politique natonale qui veut fermer progressivement les services actifs des petits hôpitaux.
Comme je travaille à l’hôpital d’Ambert depuis 1995, en tant que chirurgien général, je peux dire qu’il n’y a pas de volonté administrative d’embaucher un deuxième chirurgien et un anesthésiste réanimateur malgré un potentiel de travail pour deux chirurgiens à temps plein à Ambert.
Et puisque vous vous demandez comment sauver l’hôpital d’Ambert, je pense qu’il faut embaucher un deuxième chirurgien à temps plein et deux anesthésistes à temps plein. En déça, nous restons dans une situation précaire.