Le monde ne croit plus en ses élites, il ne croit plus en ses médecins, en ses avocats, en ses garagistes, en ses ouvriers, en ses politiques, en ses commerçants en un mot il rejette les professionnels, quelque soit le domaine de compétence.
Le monde, c’est nous, il semblerait que nous voulions accorder notre confiance à ceux qui n’ont aucune expérience, ainsi notre société met en place des instituteurs, pardon des professeurs des écoles, recrutés par le pôle emploi, mais ayant un diplôme en poche celui de l’inexpérience et ensuite nous clamons haut et fort que nos enfants n’ont plus le niveau et nous constatons que l’illettrisme ne fait qu’ augmenter dans notre société, encore pardon, il n’y a pas d’illettrés dans notre beau pays.
Nous élisons un Président sans expérience à qui il a fallut deux ans et demi, selon les commentateurs, pour se confectionner une garde robe de Président. Nous pourrions continuer à donner des exemples sans fin de notre comportement.
Par contre il me semble, que cela soit au niveau national ou local, que nous sommes dans l’urgence et que de ce fait nous avons besoin de femmes et d’hommes d’expérience qui doivent agir et réagir immédiatement dès l’élection et ne pas attendre qu’ils veuillent biens se confectionner une garde robe.
Je ne sais pas vous mais j’en ai assez que l’on me disent que pour le chômage il faut attendre, que pour les routes enneigées il faut attendre, que pour le développement rural il faut attendre, que pour le téléphone il faut attendre, que pour internet il faut attendre, que pour les services publics il faut attendre et j’en passe et des meilleurs?
Ou étaient tous ces gens précédemment élus pour le bien commun, ils agissaient, cela doit être le cas, mais ils appliquaient certainement cette formule chi va piano va sano, mais là cela commence à bien faire, non ?
Je rappelle, au passage, que cette fonction permet de recevoir des émoluments, non pas pour améliorer le train de vie de celui qui les perçoit, mais pour travailler pour le destin commun de nos concitoyens.
Nous défendons tous la formation mais, qu’elle s’applique d’abord à nos élus et non pas comme M. MONTEBOURG qui se rend compte après coup qu’il en a besoin d’une car il lui manquait le principal : la connaissance du domaine que le Président, qui n’avait pas encore les habits du rôle, lui avait confié. La seule chose que l’on peut lui reconnaître c’est l’honnêteté, mais cela nous fait un belle jambe…
Pour en venir à ces anciennes cantonales, aujourd’hui départementales, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais le choix me semble assez facile, non?
Ils ont l’expérience, ils ont les réseaux sur lesquels ils pourront s’appuyer ils ont prouvé leur valeur, ils sauront se battre pour cette région qu’ils aiment.
A bon entendeur salut
