curieuse audience du Tribunal administratif de Clermont-Ferrand ce matin : ni le carrier, ni la Préfecture n’étaient présents. Exceptionnel lorsqu’un arrêté préfectoral est attaqué dans ce type de projet. Excès d’assurance, probablement. Mais comme on le dit, les absents ont toujours tort :
– Si le rapporteur s’est contenté de reproduire l’argumentaire de la Préfecture, demandant le rejet de la plainte, l’Association ARPECT et la commune de Marsac-en-Livradois (les deux affaires ayant été traitées l’une derrière l’autre) ont pu développer les arguments avancés par les uns et les autres.
On retiendra notamment que, dans un document non communiqué – vice de procédure ? – à l’avocate de la commune, la DREAL reconnaît enfin la présence d’uranium « mais à 140 m de la carrière » : c’est un progrès ; mais il a pu être établi que le filon traverse bel et bien l’emprise de la carrière. La DREAL va devoir faire un effort supplémentaire… avant que ne se répande dans tout le Livradois de la pierre dont personne ne peut assurer qu’elle n’est pas dangereuse. Sans parler de ceux qui travaillent sans précaution, dans la poussière et les émanations de radon. Drôle de responsabilité…
Le jugement est mis en délibéré, la réponse sera connue d’ici un mois au plus tard. En attendant, par leur absence et la manière de procéder, le carrier comme la préfecture témoignent du plus profond mépris pour ceux qui s’opposent à eux et n’auraient qu’à subir et se taire. Par les temps qui courent, ce n’est plus véritablement la tendance, il semble que la vérité finisse tôt ou tard par ressortir.
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Juste une petite question au Président de la Communauté de Commune: dans le projet de réalisation de la piste forestière, en ce qui concerne l’empierrement, est-il prévu d’utiliser des matériaux de la carrière du « Grand Gar » ?
Cela dépendra clairement du tribunal administratif, je pense. En tout état de cause, tant que la procédure ne sera pas achevée, c’est hors de question de mon point de vue, d’autant plus que la DREAL vient d’admettre que le filon d’uranium existe bien. Mais je vous rassure, je ferai vérifier toutes les possibilités ou impossibilités juridiques.
« dans un document non communiqué – vice de procédure ? – »
Uniquement s’il devait l’être dans l’enquête publique ou au cours de la procédure judiciaire …
LA BATAILLE DE TONVIC SE TERMINE AVEC UN SEUL MORT !..
Cette bataille se termine donc bien. ; un squelette , de l uranium, des cailloux pour nos routes et plus de cinq emplois créés ou induits et de belles soirées dans les chaumières auvergnates .
Merci et bravo aux acteurs
A BETHE
Mon cher André, je ne suis pas sûr que tu aies lu jusqu’au bout l’article. Le jugement sera prononcé d’ici un mois seulement.
Je me réjouis que tu prennes avec bonne humeur depuis la banlieue parisienne la présence d’uranium. Quant aux 5 emplois, c’est comme la baisse du chômage annoncée par d’aucun… elle n’engage que les naïfs qui y croient…
Je ne suis pas certain que les riverains aient le même sens de l’humour, mais il est vrai que nous ne sommes que des bouseux juste bons à nous taire…