SNCF : ne dites plus « je vais à la gare de Lyon » mais dites « Ambert-Paris en train, quelle galère ! »

Suivant sur un autre blog que j’anime la lente déliquescence de la ligne Clermont-Paris (http://territoires.lesdemocrates.fr/category/transports/teoz-transports/)

je ne suis pas surpris par l’annonce qu’à partir du mois de décembre 2011 les Téoz arriveront définitivement à la gare de Bercy, comme ils le font depuis décembre 2010 et jusqu’en juillet de cette année pour cause de travaux à la gare de Lyon.

J’avais, dès le mois de décembre attiré l’attention de l’Association des Maires du Puy de Dôme sur cette situation prévisible : le directeur régional de la SNCF était d’ailleurs venu suite à cette demande devant le conseil d’administration de l’association pour nous certifier qu’en juillet les trains iraient gare de Lyon mais qu’il ne pouvait s’engager pour la suite : accordons lui d’avoir été honnête.

Arriver à Bercy signifie devoir faire plusieurs centaines de mètres pour prendre la seule ligne de métro voisine pour aller… gare de Lyon et pouvoir prendre le RER ou les autres lignes de métro : cela signifie une augmentation sensible des temps de trajet. Les Ambertois avaient déjà été malmenés par les changements de correspondance rendant impossible un aller-retour dans la journée depuis Ambert vers Paris par le car SNCF et le train.

Pour moi, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : la SNCF, comme l’ARS dans le domaine de la santé ou la Poste ne font que ce qu’ils ont décidé de faire : en face d’eux, c’est clair dans tous ces domaines les gesticulation, les manifestations, les pressions, les pétitions n’ont rien changé. Cela doit témoigner du mécontentement public et il faut saluer tous les efforts en la matière ; mais cela ne suffit pas.

J’affirme que seuls les partis politiques sont en mesure par leurs représentants de faire reculer ces technocrates de la rentabilité au mépris des hommes : le PS gesticule ici, l’UMP, pourtant aux affaires nationales se tait et se déguise sous le masque centriste. Qui donc peut et doit intervenir ?

2 solutions :

• – les extrêmes promettant tout et son contraire,
• – le MoDem élargi à tous ceux qui refusent à la fois le populisme et le bipartisme stérile.

Pour ma part  j’ai choisi ; il est temps d’arrêter de « bricoler » dans son coin en rêvant de jours meilleurs pour s’engager vraiment concrètement et d’annoncer avec fierté, de revendiquer son appartenance politique avec un objectif clair : mettre l’Etat, l’économie au service des hommes et non le contraire.

Pourquoi dans l’arrondissement d’Ambert les citoyens adhérents des partis politiques se comptent sur les doigts des mains et des pieds : 18 adhérents pour le MoDem, guère plus, voire moins chez les autres partis…

Engagez-vous, au MoDem ou ailleurs, mais engagez vous dans ces partis qui demain plus qu’aujourd’hui seront indispensables au maintien de la démocratie dans ce pays.